Et si nos systèmes juridiques reconnaissaient enfin la nature comme un acteur à part entière ?
C’est cette question fondamentale que Christian Makaya, enseignant-chercheur à Ascencia Business School, explore dans un entretien publié sur l’Observatoire ASAP avec Me Marine Yzquierdo, avocate en droit de l’environnement.
Dans cet échange, Marine Yzquierdo développe l’idée d’une transformation profonde de nos cadres juridiques, appelant à accorder à la nature une véritable personnalité juridique. Cette proposition, déjà expérimentée dans plusieurs pays d’Amérique latine ou encore au Royaume-Uni, bouleverse les rapports traditionnels entre l’homme et son environnement.
Une transformation plus culturelle que technique
L’enjeu n’est pas tant d’ordre juridique que culturel : il s’agit de repenser la place de l’humain dans le vivant et de faire évoluer les mentalités. Comme le souligne Me Marine Yzquierdo dans cet entretien, reconnaître des droits à la nature nécessite un changement de paradigme profond, bien au-delà des normes existantes.
Christian Makaya questionne aussi les implications concrètes pour le monde de l’entreprise. Et si la nature devenait une partie prenante à part entière, dotée d’une voix au sein des instances de gouvernance ? Des initiatives émergent dans ce sens, comme celle d’une entreprise britannique qui a intégré un représentant de la nature dans son conseil d’administration.
Une ouverture pour l’innovation managériale
Ce dialogue ouvre des pistes intéressantes pour repenser la gouvernance en intégrant des enjeux écologiques non comme des contraintes, mais comme des leviers d’innovation et de transformation. Ce n’est pas simplement une affaire de droit : c’est aussi une manière nouvelle de concevoir la performance, les responsabilités et la durabilité.
À travers cette publication, Christian Makaya poursuit son engagement académique sur les questions de droit, d’écologie et de responsabilité sociale des organisations. Ces réflexions s’inscrivent pleinement dans la dynamique de recherche et d’enseignement portée par Ascencia Business School.
Pour lire l’entretien dans son intégralité, rendez-vous sur le site de l’Observatoire ASAP :
https://observatoire-asap.org/index.php/2025/04/14/defendre-la-nature-comme-sujet-de-droit